Tous nos projets

Plus de la moitié des patients atteints d’un cancer sont traités par radiothérapie à une étape de leur parcours de soin. Depuis 20 ans, la radiothérapie a connu des évolutions technologiques majeures avec l’apparition de techniques plus pointues, comme la curiethérapie, pour traiter efficacement les cancers du col de l’utérus, de la prostate, du sein ou de la peau. Cette technique permet de détruire les cellules cancéreuses tout en protégeant le plus possible les tissus sains avoisinants.

Durant une séance de curiethérapie, des sources radioactives sont placées à l’intérieur
d’un organe malade avec l’aide d’un applicateur. On utilise également de l’imagerie CT-Scan pour des bilans très précis afin de guider le radiothérapeute dans ses choix cliniques.

Toutefois, la très haute précision de cette technique nécessite que la position du dispositif ne change pas entre l’intervention, l’imagerie CT-Scan et le traitement, sans quoi la qualité et la sécurité du traitement peuvent être compromises.

Or, le premier des appareils CT-Scan remplacé au Centre de cancérologie comporte certains obstacles lors de l’exécution des traitements de curiethérapie gynécologique ou de traitement interstitiel de curiethérapie de la prostate. Afin de surmonter ces obstacles, il est nécessaire de se doter d’un appareillage spécifique communément appelé « système de transfert à air poussé » qui agit comme un aéroglisseur permettant de déplacer les patients pour l’imagerie CT-Scan en toute sécurité sans compromettre le déplacement du dispositif gynécologique/périnéal précédemment installé.

L’acquisition d’un système de transfert à air poussé, un outil essentiel au processus de planification des cas de curiethérapie, permettra non seulement de prodiguer des traitements de qualité, mais de déplacer les patientes de gynécologie vers le futur appareil d’imagerie IRM à l’Hôpital de Gatineau.

Comme l’indique l’Organisation mondiale de la santé, l’action en faveur de la lutte contre
le cancer peut sauver des vies. Votre appui est essentiel, agissons donc ensemble pour
combattre ce fléau!

Durant de nombreuses années, c’était une fierté nationale pour les Québécois d’avoir accès à un système de santé qui offrait des soins de grande qualité. Cependant, depuis quelques années, notre réseau de la santé connait des difficultés majeures et persistantes.

D’une part, le vieillissement et l’accroissement exercent une forte pression dans la capacité du réseau à répondre adéquatement aux besoins en santé et en services sociaux. En 2066, la population du Québec compterait 1,5 million de personnes de plus qu’en 2020. Tandis que d’ici 2036, l’Outaouais recensera 114 000 de personnes âgées, soit une personne sur quatre. Autrement dit, le pourcentage de personnes âgées sera plus élevé que celui des jeunes de moins de 17 ans (24 % contre 19 %) en 2036.

D’autre part, en raison des retards causés par la pandémie de la COVID-19, l’accessibilité des services demeure problématique. À l’échelle de la province, on constate une surcharge dans les hôpitaux publics, un manque de personnel, des files d’attente et des délais de plus en plus longs. En date du 9 juin 2021, c’est plus de 2 880 demandes en échographie cardiaque qui sont en attente pour la région de l’Outaouais avec un temps d’attente moyen de 30 mois.

Ce phénomène demeure d’autant plus préoccupant, car elle compromet notre capacité à répondre à l’augmentation du volume de la demande et du coup, provoque un stress immense et une anxiété notamment chez ceux et celle en attente d’un examen diagnostique.

Le secteur cardiologique de l’Hôpital de Gatineau détient présentement un unique appareil d’échographie cardiaque qui fonctionne au maximum de sa capacité. Cet appareil est également utilisé par le secteur cancérologie-hémato-oncologie pour l’évaluation des molécules cancéreuses des patients. Afin d’offrir un service optimal à notre clientèle, de combiner les visites en cardiologie avec l’examen d’échographie et de réduire les délais d’attente, nous voulons augmenter le parc d’équipement en acquérant deux nouveaux appareils échographiques pour les Hôpitaux de Gatineau et de Hull. L’appareil supplémentaire à Gatineau serait utilisé à la fois par les secteurs de cardiologie et cancérologie-hémato-oncologie tandis que celui de l’Hôpital de Hull sera consacré à
l’échographie cardiaque afin de faire face à la demande.

Nous vivons encore des périodes difficiles et d’angoisse qui témoignent de notre capacité
à rebondir face à l’adversité et nous rappellent que nous avons besoin des uns et des autres pour vivre, survivre et faire la différence. C’est pourquoi la Fondation Santé
Gatineau et le CISSSO font appel à votre générosité pour faire mieux, pour faire encore plus afin de nous doter des meilleures ressources nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de nos communautés en Outaouais.

Les soins palliatifs constituent une approche axée sur le confort et la qualité de vie de
ceux touchés par une maladie qui limite l’espérance de vie. Dans une société où le vieillissement de la population demeure une tendance de fond, l’augmentation inévitable
du nombre de décès ou de maladies nécessitant des soins palliatifs demeurera une grande préoccupation dans notre système de la santé.

Par ailleurs, la prise des décisions en matière de soins de santé palliatifs de fin de vie
s’avère parfois pénible pour beaucoup de gens, notamment les personnes âgées, qui
se sentent de plus en plus seules et isolées ou ne peuvent pas toujours compter sur le
soutien constant et le réconfort de leurs proches. Dans ce contexte, il demeure essentiel d’offrir des services adéquats à une clientèle en fin de vie afin de créer un environnement organisationnel et physique propice aux soins palliatifs tout en respectant leur dignité et leur autonomie.

L’espace au 6e étage de l’Hôpital de Hull dédié aux soins palliatifs comporte actuellement 2 petites chambres disposant du strict essentiel c’est-à-dire, un lit, un petit réfrigérateur et un fauteuil-lit pour visiteurs. Or, c’est encore loin de répondre aux normes de confort et de qualité dignes de cette clientèle. Par conséquent, il est important de prendre en considération plusieurs aspects pratiques et esthétiques afin de maximiser le mieux-être de l’usager.

Pour augmenter la capacité à accueillir les usagers en soins palliatifs, il est essentiel d’avoir un total de 4 grandes chambres. Ensuite, il sera également important de rénover le décor de ces espaces pour le rendre invitant et chaleureux en y ajoutant, par exemple, des habillages de fenêtres, des lampadaires, un espace pour les photos, une causeuse-lit, un accès WI-FI, etc.

Nous ne pouvons peut-être pas soulager la souffrance des usagers ou leur guérir de leur
maladie, mais nous pouvons agir ensemble afin de rendre leur expérience de fin de vie le plus agréable et le plus confortable que possible en leur offrant un autre chez soi.

D’une façon générale, les proches sont les personnes qui apportent un soutien significatif à l’usager touché par une maladie limitant l’espérance de vie. Avec le personnel en santé et services sociaux, ils demeurent au coeur des soins psychologiques prodigués aux usagers.
En conséquence, les soins palliatifs de fin de vie visent non seulement à soulager la
souffrance et à améliorer la qualité de vie des malades, mais aussi celle de leurs proches. Ces derniers doivent d’abord être considérés par les fournisseurs de services comme un client qui a besoin de soutien et d’accompagnement pendant cette étape difficile.

Le soutien aux proches peut avoir pour objet de préserver leur capacité de maintenir une relation interpersonnelle avec l’usager, il est donc essentiel de leur procurer un espace adéquat pour leur permettre de recharger leurs batteries, de bien dormir, mais surtout d’être informés rapidement et de participer activement aux discussions et aux décisions.

Cependant, le salon des familles dédié aux proches est actuellement situé au 3e étage de l’Hôpital de Hull loin des chambres de soins palliatifs du 6e, donc rarement utilisé par ceux-ci. Cette distance les empêche non seulement d’apporter leur soutien émotionnel, mais surtout d’avoir un répit, un temps de repos bien mérité. Aussi, nous voulons rapatrier ce salon à proximité des chambres dédiées en soins palliatifs puis rehausser la qualité et le décor pour le rendre invitant et chaleureux en y ajoutant, par exemple, des fauteuils confortables, une machine à café, des habillages de fenêtres, une table et des chaises, un accès WI-FI, etc.

Notre objectif est d’offrir un meilleur soutien aux proches des personnes atteintes d’une maladie incurable afin d’améliorer leur confort, leur dignité et la qualité de leur expérience. Ce projet compensera, à coup sûr, leur stress et leur fatigue accumulés en
raison de leur implication émotionnelle et de l’aide qu’ils apportent aux usagers. En somme, nous voulons offrir aux proches un service optimisé et un espace de qualité afin de les aider à traverser ces moments difficiles. Pour y parvenir, nous avons besoin de la collaboration et de l’engagement de notre communauté.

Que vous soyez en bonne santé ou non, un examen d’imagerie médicale s’avère parfois
indispensable pour diagnostiquer les maladies à temps, pour les traiter et évaluer les progrès
durant le traitement. Cependant, les défis dans notre réseau de santé fait en sorte que beaucoup de rendez-vous pour un examen sont retardés, voire annulés.

En effet, à l’échelle nationale et de la province de Québec, les listes d’attente explosent.
L’Association des radiologues du Québec (ARQ) rapporte que près de 160 000 Québécois figurent sur une liste d’attente pour subir un examen d’imagerie médicale. En Outaouais, on ne dénombre pas moins de 47 000 patients en attente dont 43 % sont pris en charge à l’Hôpital de Hull. En mars 2022, l’hôpital compte, entre autres, 1 660 patients en attente d’examens d’orthopédie et 210 en neurologie.

Le bloc opératoire de l’Hôpital de Hull détient présentement deux appareils C-Arm qui fonctionnent au maximum de leur capacité et utilisés simultanément par les salles de neurochirurgie, d’orthopédie et la salle polyvalente. Or, ce nombre d’équipements est largement insuffisant pour pallier le nombre croissant d’interventions chirurgicales qui est, de surcroit, exacerbé depuis l’arrivée de la crise sanitaire. Pour rattraper les retards dans les examens en radiologie et réduire les hospitalisations, il est essentiel de se doter, non seulement d’un personnel spécialisé, mais aussi de la technologie et d’équipements de fine pointe.

Ce projet vise à faire l’acquisition d’un troisième appareil C-Arm 3D, ou Cios Spin de Siemens, un système d’arceau chirurgical mobile permettant d’effectuer une imagerie peropératoire 2D et 3D. L’arceau est utilisé en chirurgie orthopédique, traumatologique et rachidienne ainsi qu’en chirurgie cardiovasculaire, etc. Le Cios Spin met en oeuvre des technologies 3D permettant de confirmer les résultats prévus en amont de l’intervention. Il contribuera donc à améliorer les résultats, à réduire les coûts et les risques opérationnels, à accroître l’efficacité des flux de travail tout en diminuant le délai de la
prise en charge des urgences opératoires. L’appareil supplémentaire permettra également la concrétisation du projet de la sixième ligne opératoire pour les services spécialisés qui reçoivent le plus grand volume opératoire.

Notre réseau de santé est à bout de souffle. Est-ce pourquoi la Fondation Santé Gatineau et le CISSSO font appel à votre générosité pour à accroître l’efficacité de notre routine clinique en nous dotant des meilleures ressources nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de nos communautés en Outaouais.

Beaucoup plus qu’un simple bâtiment, le Complexe Freeman représente un lieu réconfortant qui accueille les jeunes provenant de milieux défavorisés ou dysfonctionnels, aux prises avec des problèmes de santé mentale, de dépendances et de troubles de comportements graves, tels que le suicide, la violence, la consommation de drogues, etc. C’est un foyer où les jeunes se sentent écoutés, appréciés et où ils peuvent s’épanouir entre eux avec l’aide des intervenants chevronnés. C’est un milieu de vie qui est mieux adapté à leurs besoins, notamment en matière de sécurité, d’intimité et de qualité de vie.

Le nouvel édifice du 155 Freeman comprend un Centre de réadaptation avec deux unités hébergeant des jeunes âgés de 12 à 17 ans en difficultés d’adaptation et un Centre de jour accueillant 15 jeunes nécessitant une scolarisation adaptée en français ou en anglais. Le Centre compte également 4 salles multifonctionnelles offrant un environnement riche en activités sociales, récréatives et culturelles visant à répondre à divers besoins dont le
développement d’habiletés sociales, la gestion des émotions, la collaboration, l’entraide, ainsi que le dépassement et la valorisation de soi, etc. Cependant, le potentiel de ces salles demeure grandement sous-exploité résultant ainsi d’une perte d’espace.

Afin d’appuyer son mandat de réadaptation et soutien au développement des jeunes, la Direction des programmes jeunesse du CISSSO veut tirer pleinement parti de ces salles en y intégrant des structures et des installations permettant aux jeunes d’acquérir les habiletés dont ils auront besoin pour se tirer d’affaire. Il est donc essentiel de réaménager ces 4 salles multifonctionnelles du Complexe Freeman avec l’ajout d’une salle de prêt pour du matériel de lecture et de jeux, une salle informatique, une salle de yoga et de relaxation et une salle de création artistique. Ces espaces permettront d’offrir des activités de réadaptation plus variées comme la lecture, le jeu de groupe, la concentration, les habiletés artistiques, la relaxation, etc. afin de promouvoir et d’accroitre de saines habitudes de vie.

Les salles réaménagées seront accessibles à 56 jeunes hébergés au 155 et au 155A Freeman, à ceux du Centre de jour, ainsi qu’aux jeunes participant au Programme qualification jeunesse (PQJ). De plus, ce type de réaménagement aura un impact sur
l’utilisation optimale des installations physiques tout en créant un milieu de travail plus attrayant pour le personnel. Ce qui, par un effet ricochet, favorisera la rétention et le recrutement du personnel. En offrant une plus grande diversité d’activités, les éducateurs
desservant la clientèle jeunesse seront en effet plus motivés et plus enclins à s’investir sur le long terme.

Nos jeunes aspirent à un monde meilleur, offronsleur un meilleur avenir en favorisant l’accès des services de soutien et du matériel adapté. Ensemble, travaillons à normaliser leur quotidien et un environnement qui favorise l’épanouissement. Ici, chez nous!

Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) sont très incapacitants pour les patients, car ils affectent tous les organes responsables de la déglutition, de la phonation, de la respiration et parfois l’apparence du visage. Ce type de cancer représente environ 1 % des nouveaux cas de cancer répertoriés au Canada et est deux fois plus répandu chez les hommes que chez les femmes.

Le traitement des diverses pathologies dans la sphère ORL relève d’un oto-rhino laryngologiste (ORL) – chirurgie cervico-faciale qui travaille en étroite collaboration avec d’autres praticiens; une approche multidisciplinaire est de plus en plus rependue et efficace. Cependant, tout comme les nombreux enjeux dans notre réseau de santé, ceux du domaine ORL n’en demeurent pas le moindre.

La clinique externe d’ORL de l’Hôpital de Gatineau, réputée pour son service d’oncologie et de reconstruction cervico-faciale, fait face à d’importants défis d’aménagement limitant le développement des activités médicales et le traitement des patients. L‘équipe médicale est composée de sept médecins spécialistes, dont un fellow en oncologie qui assure le suivi chirurgical des patients, dont ceux rapatriés de Montréal. En août 2022, un autre médecin s’est rejoint au groupe, amenant ainsi une autre expertise en chirurgie des sinus et de la base du crâne, non disponible auparavant en Outaouais, générant du coup un volume supplémentaire considérable de consultation. En 2018-2019, la clinique a accueilli un volume de 8 474 patients pour de divers services de consultation et de suivi. Cependant, la liste d’attente demeure longue : plus de 1 100 usagers ont actuellement besoin de suivi par suite d’une chirurgie. À noter que le délai d’attente pour un rendez-vous est d’environ 4 à 5 mois.

Ce projet vise à rénover et agrandir la clinique d’ORL-oncologie actuelle afin d’augmenter l’accessibilité, pour permettre une prise en charge rapide et un suivi multidisciplinaire adéquats pour la clientèle en oncologie. Les besoins de rénovation, d’aménagement et d’agrandissement comprennent : 3 salles de procédure avec microscope, 1 salle de consultation avec équipement et chaise d’examen ORL, 3 salles d’examen ORL avec capacité d’endoscopie, etc.

Avec une population de plus en plus vieillissante, le cancer continuera à gagner du terrain ici et ailleurs. Pour réduire l’incidence du cancer dans notre communauté, il est essentiel de continuer à soutenir et à investir dans l’infrastructure, dans la technologie et dans la recherche innovante afin de promouvoir l’excellence des traitements offerts aux patients en Outaouais. Il est primordial de réaménager les locaux de l’Hôpital de Gatineau afin de permettre non seulement de doubler la superficie dédiée à l’hémato oncologie pour mieux répondre aux besoins complexes à la clientèle, mais d’accroître encore davantage l’autosuffisance clinique de l’Outaouais.

La Fondation Santé Gatineau et le CISSSO continuent d’année en année à travailler très fort pour apporter du soutien, des soins et des services de qualité afin de répondre à ces nouveaux besoins de la communauté.

Les hôpitaux de l’Outaouais font face à un manque important de personnel, tout particulièrement le personnel en technologies d’imagerie médicale chargé de manier les appareils de radiographie, de mammographie, de tomodensitométrie ou de résonance magnétique. À l’Hôpital de Hull, où sont effectués 43 % des procédures d’imagerie médicale de la région, c’est un poste de technologue sur deux qui est vacant.

La difficulté à pourvoir les postes de cette spécialité demeure d’autant plus très préoccupante à cause, entre autres, de la migration de la main-d’oeuvre vers des centres hospitaliers de l’Ontario et les départs à la retraite. Ces facteurs font en sorte qu’il devient de plus en plus problématique de rattraper les retards dans les examens en radiologie. Les délais d’attente augmentent encore et c’est le patient qui en paie les prix.

Comme piste de solution, le CISSS de l’Outaouais travaille avec le Cégep de l’Outaouais, une des institutions d’enseignement de la région, afin de développer un tout nouveau programme en Technologie de radiodiagnostic offert dans la région. Ce projet vise à miser sur la rétention et le développement de la main-d’oeuvre en offrant aux étudiants 20 bourses de 12 000 $ qui couvrent les frais d’hébergement pour une année. Ces bourses permettront d’attirer des technologues en imagerie médicale en leur donnant l’accès au logement. En contrepartie de la bourse reçue et à la suite de
l’obtention de son diplôme, la candidate ou le candidat doit s’engager à travailler au CISSS de l’Outaouais et ce pour un temps de service équivalent à la durée de la bourse.

Les technologues et techniciens médicaux jouent un rôle crucial dans notre système de soins de santé. Il est donc essentiel de développer des initiatives régionales pour trouver des solutions locales afin de contrer la pénurie de main-d’oeuvre de notre secteur de la santé; ici, chez nous. C’est pour cela que la Fondation Santé Gatineau et le CISSSO continuent d’année en année à travailler fort pour apporter du soutien, des ressources, des soins et des services de qualité afin de répondre à
ces nouveaux besoins de la communauté.

La clinique du diabète pédiatrique du CISSS de l’Outaouais assure un suivi auprès de 120 enfants atteints du diabète de type 1. Afin que cette condition médicale soit bien contrôlée au quotidien, de nombreux apprentissages doivent être enseignés et maitrisés par le jeune et sa famille, tels que ;

• Le monitorage des taux de glycémie;
• Les traitements à l’insuline et les dosages appropriés;
• L’utilisation du matériel médical;
• Les ajustements reliés à l’alimentation et l’activité physique;
• Etc.

Une prise en charge inadéquate de cette condition physique peut entraîner des conséquences importantes sur la santé des enfants et des jeunes qui en sont atteints. Ils ont besoin d’un soutien important en information et en motivation afin de parvenir à maitriser les apprentissages nécessaires à cette condition et s’adapter aux impacts quotidiens de celle-ci.

Cependant, en raison de difficultés financières, certaines familles suivies à la clinique ne peuvent pas avoir accès à des programmes d’apprentissages disponibles dans la communauté ou à des médicaments essentiels à la bonne gestion du diabète dont un de leur enfant est atteint.

L’objectif de ce projet est donc de reconstruire le fonds dédié au soutien des familles dont un enfant ou un jeune a reçu un diagnostic de diabète de type 1 afin que la clinique soit en mesure de poursuivre ses activités d’apprentissage ou de motivation.

Pour les patients et les résidents à mobilité réduite, les heures passées en dehors du lit peuvent réellement faire partie d’une stratégie de rééducation ou, du moins, constituer le meilleur moment de leur journée.

Le personnel soignant est continuellement confronté au risque de douleurs dorsales et de blessures invalidantes dues aux transferts manuels et à la manutention des patients. Une aide mécanique appropriée aiderait à améliorer leur sécurité.

Pour les enfants, les jeunes, les familles, usagers ayant une déficience intellectuelle, déficience physique ou trouble du spectre de l’autisme identifiés par les intervenants ou les professionnels en CLSC, le programme de dépannage et de soutien offre un soutien financier pour répondre à un ou plusieurs besoins ponctuels et non récurrents tels que :

-Répit ou du gardiennage aux familles;

-Besoins essentiels d’une famille avec des conditions de vie précaire :

• Paiement de transport (autobus, taxi);
• Location d’équipements indispensables en attendant le prêt ou l’achat via une autre source de paiement ou si non disponibles en CLSC;
• Paiement de médicaments/fournitures médicales non défrayés par un autre organisme;
• Achat de vêtements ou d’effets personnels minimaux non disponibles dans les friperies;
• Paiements divers en attendant un revenu minimal.

-Autres exemples :

• Frais dentaires si non couverts;
• Frais de déménagement pour quitter un logement insalubre;
• Frais pour l’obtention d’un certificat de naissance pour un enfant;
• Coût d’un service non offert par l’organisation que nous sommes tenus de dispenser;
• Activités éducatives, sociales, sportives et culturelles, à l’exception des camps d’été (un autre fond est disponible à cet effet).

Pour ces usagers à faible revenu, il arrive que plusieurs besoins essentiels ne soient pas comblés, pouvant occasionner de l’anxiété, des problèmes de santé ou des difficultés d’intégration.

La clientèle de la Direction de la Santé Mentale et Dépendances vit souvent de grandes périodes de vulnérabilité où la sécurité et l’intégrité de la personne peuvent être comprises. Régulièrement, les usagers se retrouvent en situation de crise psychosociale ou psychiatrique, période de rechute en dépendance, perte de logement, etc. Les partenaires du milieu (organismes communautaires, entreprises locales, etc.) sont sollicités pour venir en aide par diverses formes de dépannage et de soutien. Parfois, ces clients et leurs besoins ne correspondent pas aux critères d’admissibilité des organismes, ou encore à leur offre de service.

La situation de cette clientèle nécessite souvent une réponse rapide en contexte d’urgence et il n’est donc pas toujours possible pour les partenaires de milieu d’agir selon la rapidité que la situation requiert.

Ce projet a pour but de créer un fond d’aide d’urgence afin de répondre aux situations qui ne peuvent être répondues ou ne correspondent pas à l’offre de services des partenaires de la communauté.

Depuis plusieurs années déjà, les Fonds Myra Fahri permettent à l’équipe de la Direction de la déficience et de la réadaptation de répondre aux besoins, parfois complexes, de leur clientèle ayant une déficience physique.

Toujours dans l’optique de venir en aide aux usagers et à leurs proches aidants, ces fonds répondent à des demandes jugées necéssaires par les intervenants du milieu et la direction tels : matériel technologique, matériel d’incontinence, vélo adapté, vêtements adaptés, etc.

En 2022, les moniteurs de chevets des unités de périnatalité et de pédiatrie de l’hôpital de Gatineau ont été retirés.
Ces moniteurs étaient utilisés pour l’enseignement périnatale, où des capsules filmées sur les thèmes suivants étaient visionnés par les parents :

• Vidéo explicative du premier bain du nouveau-né au retour à la maison;
• Vidéo explicatif sur les babyblues en postpartum;
• Vidéo démonstrative sur les positions d’allaitement;
• Vidéo sur l’initiation à l’allaitement;
• Et plusieurs autres.

En pédiatrie, ces moniteurs de chevet étaient utilisés pour divertir les jeunes hospitalisés.

Puisque les moniteurs de chevets ont été retirés, l’enseignement périnatal auprès des nouveaux parents n’est plus accessible et il n’y a plus d’équipement assurant le divertissement des enfants et des jeunes hospitalisés. Par contre, l’internet sans fil est à disposition dans toutes les chambres de ces unités (WI-FI).

Afin maintenir ces services offerts aux usagers depuis plusieurs années, en plus de
moderniser les équipements utilisés nous souhaitons faire l’acquisition de :

• 10 tablettes pour l’unité de périnatalité hospitalière;
• 8 tablettes pour l’unité de pédiatrie;
• 2 plans Premium à Netflix pour l’unité de pédiatrie (permettant de connecter 8 appareils en même temps);
• 2 abonnements annuels à Disney chanel (permettant de connecter 8 appareils en même temps).

La Directrice de la protection de la jeunesse soutient les enfants et adolescents démontrant un intérêt dans l’atteinte de leur objectif de compléter leur parcours académique en respect de leur profil. La DPJ reçoit plusieurs demandes variées de bourse pour enfants/adolescents résidant en famille d’accueil en centre de réadaptation ou en situation de préparation à l’autonomie.

Ce fonds vient en aide à de nombreux enfants au plan scolaire tels que paiement de frais de scolarité, tutorat, achat d’ordinateur et équipement scolaire. Les fonds alloués aux familles d’accueil, les centre de réadaptation répondent aux besoins de base et ne couvrent ce type de dépenses. Les autres fonds d’urgence disponibles (exemples : dépannage alimentaire d’urgence, lait maternisé, etc.) ne sont pas en mesure de répondre aux besoins à moyen terme.

Les bourses de persévéance scolaire incluent :

1. Les bourses scolaires pour payer les frais de scolarité : Bourses collégiales, formations professionnelles de niveau secondaire, cours spécialisé;
2. Bourses universitaires;
3. Les bourses pour permettre aux enfants–adolescents de connaître la réussite scolaire en payant des frais de tutorat/soutien à l’apprentissage;
4. Les bourses pour l’achat de matériel scolaire : livres, cahiers, ordinateurs.

Sans ces bourses, les jeunes risquent de s’enliser encore plus dans leur détresse ou encore de développer des problèmes de comportements plus importants.