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La Directrice de la protection de la jeunesse soutient les enfants et adolescents dans le développement de leurs compétences. Celle-ci reçoit plusieurs demandes variées de bourse d’enfants-adolescents résidant en famille d’accueil en centre de réadaptation ou en situation de préparation à l’autonomie.

L’objectif du fonds de développement des compétences est de répondre à des besoins essentiels ou particuliers non couverts par les autres leviers. Il s’agit de demandes de dernier recours, en complément à d’autres ressources disponibles. Ce fonds vient en aide à plusieurs enfants. Le besoin doit être en lien avec le développement des compétences et il doit être inscrit dans le plan d’intervention de l’enfant.

Les impacts de ce fonds sont importants : rehaussement de l’estime de soi, meilleur capacité à transiger avec l’autorité telle l’entourage scolaire, famille d’accueil, emploi, etc. Au niveau du volet développement de l’autonomie, le fonds permet de répondre aux besoins de base d’adolescents en transition vers la vie autonome. Les fonds alloués aux familles d’accueil et les centres de réadaptation répondent aux besoins de base et ne couvrent pas ce type de dépenses. Les autres fonds d’urgence disponibles (exemples : dépannage alimentaire d’urgence, lait maternisé) ne sont pas en mesure de répondre aux besoins s’échelonnant à moyen terme.

Les bourses de développement des compétences et de l’autonomie regroupent :

• Participation à des activités sportives et culturelles telles gymnastique, hockey, baseballdanse, musique, arts visuels, théâtre, écriture ou autres.
• Faciliter le passage à la vie adulte de jeunes qui n’ont aucun soutien parental afin d’éviter l’exclusion sociale des jeunes qui se préparent à la vie autonome : trousseau de départ en appartement, passe d’autobus, ameublement, etc.).

En ne répondant pas aux multiples besoins développementaux, nous risquons de voir apparaître chez eux un repli sur eux-mêmes, des problèmes de comportements, vivre l’exclusion sociale, qui les empêcheraient de contribuer à la société à la mesure de leurs capacités.

30 à 40% des patients atteints d’un cancer en Outaouais pourraient bénéficier de traitements de stéréotaxie. Il s’agit d’une technologie très précise offrant de nombreux avantages tel que, brûler les cellules cancéreuses plus rapidement et créer beaucoup moins d’effets secondaires que la radiothérapie et la chimiothérapie.

Malheureusement, puisque cette technologie n’est pas disponible dans la région, ils doivent se déplacer à plus de 200km, trouver un endroit où loger, être loin des gens qu’ils aiment et penser, chaque semaine, à tous les détails de ces voyagements.

Les difficultés d’écoute dans le bruit sont fréquentes chez les enfants et les adultes et sont souvent associées à une diminution de la qualité de vie et du niveau de participation. Elles représentent le motif de consultation principal de nombreux usagers ayant une sensibilité auditive normale et figurent parmi les plaintes les plus fréquentent d’usagers malentendants, utilisant une aide auditive ou non.

Présentement, le service d’audiologie de l’Hôpital de Gatineau n’a pas de test normalisé permettant d’évaluer la compréhension de la parole dans le bruit et l’audiométrie tonale et vocale conventionnelle ne permet pas d’évaluer la capacité de compréhension de la parole dans le bruit.

Le département de la DPJ souhaite une cour extérieure complètement aménagée d’un terrain multisports (basket-ball, tennis, badminton), deux stations de ballon-poire et une de ballon-poteau. Il faudrait également changer le sable actuel- du terrain de volleyball existant et refaire l’asphalte afin de s’assurer de la sécurité du milieu. Afin que les jeunes et les éducateurs puissent également se détendre, l’ajout de mobilier de jardin sera également nécessaire.

Les jeunes qui profiteront de ce projet présentent tous de graves troubles de comportements tels la fugue, la violence, la consommation, les comportements sexuels à risques et les risques suicidaires. Vu les risques associés, ces jeunes sont hébergés dans les unités fermées favorisant un meilleur suivi. Les jeunes sous la Loi du système de justice pénale pour les adolescents y sont également hébergés soit en attendant de comparaître devant un tribunal ou pour purger une peine. Plusieurs ont également des concomitances telles que des troubles de santé mentale. Certains jeunes proviennent de milieux défavorisés, de faibles revenus, souvent dysfonctionnels. Les activités sportives extérieures offertes par le réaménagement de la cour permettront de développer un mieux-être, diminuer le stress, l’anxiété, évacuer le trop-plein d’énergie qui sont des conditions favorables au développement des apprentissages.

Les enfants, les jeunes et les familles bénéficiant des services de proximité de la Direction des programmes jeunesse (DJ) du CISSS de l’Outaouais vivent parfois dans une grande vulnérabilité. Cette situation peut entraîner chez les parents des comportements de négligence et accroître les facteurs de risque susceptibles de nuire au bon développement des enfants et des jeunes suivis par la DJ. Pour ces familles, l’incapacité de subvenir à leurs besoins essentiels, de briser leur isolement, de participer à des activités ou d’avoir accès à des périodes de répit peut entraîner des ruptures familiales, compromettre la sécurité des enfants ou conduire à des signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Il est donc essentiel de pouvoir offrir un soutien financier ponctuel à ces familles afin de les aider à atteindre leurs objectifs de rétablissement, identifiés en collaboration avec leur intervenant ou leur professionnel du CLSC, tout en veillant à maintenir les enfants et les jeunes dans leur milieu de vie.

Ce fonds agira comme un dernier recours pour les familles qui ne sont pas en mesure de faire face à ces besoins financiers et pour lesquelles les possibilités de dépannage offertes par le réseau local de services, y compris les organismes communautaires, ne sont pas disponibles.

Sur le territoire de l’Outaouais, on estime qu’une cinquantaine de familles pourraient bénéficier de ce soutien financier ponctuel au cours des prochaines années.

Actuellement, nous faisons face à une situation où de plus en plus de résidents des CHSLD parviennent de milieux défavorisés, souvent sans domicile fixe et sans réseau social ou familial. Ces individus arrivent au CHSLD dans une situation de grande vulnérabilité, sans vêtements ni objets personnels. La problématique est évidente : comment assurer leur bien-être et leur dignité dans cette situation ?

Les conséquences de ce manque de fonds est considérable. Les résidents manquent d’habits appropriés, et n’ont pas toujours les vêtements nécessaires pour être à l’aise selon la saison. Cette marginalisation par rapport aux autres résidents a un impact profond sur leur estime de soi, les isolant davantage et les décourageant de socialiser. De plus, le manque d’activités de divertissement en soirée entraîne l’ennui et affecte leur sentiment de bien-être et de sécurité au sein du CHSLD.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais est engagé dans une quête pour obtenir la désignation universitaire. Dans cette optique, le CISSS s’efforce de développer les six dimensions requises pour cette désignation, notamment l’amélioration de l’enseignement, le transfert de connaissances, le rayonnement communautaire, la recherche scientifique, l’évaluation des technologies et des modes d’intervention, ainsi que le développement de soins et de services de pointe.

Dans cette perspective, le CISSS de l’Outaouais a lancé la plateforme Web de formation continue Espace Expertises. Cette plateforme vise à offrir des formations en ligne et en personne aux professionnels de la santé œuvrant au sein du CISSS de l’Outaouais, ainsi qu’à un public plus large, y compris des participants de l’extérieur du Québec et même d’autres pays.

Cependant, pour continuer à soutenir efficacement la formation continue et le transfert de connaissances, l’équipe derrière le projet Espace Expertises a besoin d’outils de captation vidéo et de développement multimédia de qualité.

Sans ces équipements, l’équipe d’Espace Expertises sera confrontée à des contraintes de productivité en raison de l’obsolescence de ses outils actuels. Cela signifierait des retards dans la production de vidéos et de matériel de formation, compromettant ainsi la formation continue des professionnels de la santé.

Le projet consiste à introduire un formulaire de consentement général à la recherche au sein du Centre de cancérologie du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais. La situation actuelle est marquée par la nécessité pour les patients de signer des formulaires de consentement spécifiques à chaque recherche à laquelle ils souhaitent participer. Cela crée un processus complexe et souvent fastidieux, tant pour les patients que pour le personnel médical.

Le recrutement de participants pour les études en cancérologie est souvent ardu. Les invitations à participer à des projets de recherche se font de manière successive, sans coordination, et peuvent exercer une pression indue sur les patients. De plus, il est difficile de garantir l’équité entre les patients, car certains peuvent être sollicités plus fréquemment que d’autres pour participer à des études.

Sans un formulaire de consentement général à la recherche, les conséquences sont multiples. Tout d’abord, le recrutement éthique et équitable pour les projets de recherche en cancérologie continuera d’être un défi. Les patients pourraient se sentir submergés par les multiples formulaires de consentement spécifiques, ce qui pourrait les décourager de participer à la recherche. De plus, le processus actuel ralentit le recrutement, limitant ainsi l’accès des patients à des projets de recherche qui pourraient potentiellement améliorer leurs soins.

Le projet Agir tôt est une continuité des projets de recherche OSER (Organisation des services pour les enfants ayant un retard de développement) et de l’Évaluation de l’implantation de la Clinique régionale de développement de l’enfant-CRDE, initiés et menés au CISSS de l’Outaouais depuis 2014. Ce projet s’aligne également avec le programme provincial « Agir tôt » du ministère de la santé et des services sociaux, visant à améliorer l’intervention précoce au Québec pour favoriser le développement optimal des enfants dès leur entrée à la maternelle.

Il est primoridial d’améliorer l’évaluation diagnostique des enfants au Québec, en particulier en Outaouais, où une enquête de 2013 a révélé une proportion plus élevée d’enfants vulnérables par rapport à d’autres régions et d’identifier rapidement les retards de développement et les troubles neurodéveloppementaux, car ils peuvent avoir des répercussions négatives à long terme, notamment sur la réussite scolaire des enfants.

Cependant, des obstacles tels que l’accès aux services, les délais d’attente et les inégalités territoriales entravent l’évaluation diagnostique des enfants au Québec. Il est impératif d’améliorer la coordination des services, quelle que soit la région de résidence des enfants.

Sans la réalisation de ce projet, le CISSS de l’Outaouais risque de manquer une opportunité cruciale. En tant que l’un des deux modèles choisis par le MSSS pour le programme Agir tôt, son expertise est vitale. Cependant, sans participation à la collecte de données et à la proposition du modèle final, l’établissement risque d’être exclu du processus décisionnel et de mise en œuvre à l’échelle provinciale.

Un écarteur cervical, tel que le Farley, est un instrument crucial utilisé lors des chirurgies cervicales antérieures. Il permet de maintenir la zone cervicale ouverte, offrant ainsi une meilleure visibilité pour le chirurgien et facilitant l’accès aux structures nécessaires à l’intervention.

Actuellement, le service de neurochirurgie ne possède qu’un seul écarteur cervical Farley. Cela signifie que si ce plateau unique venait à être contaminé, cela aurait des conséquences graves. En effet, toute chirurgie prévue serait annulée, ce qui entraînerait un retard dans le traitement des cas urgents, avec toutes les conséquences que cela implique.

De plus, l’anesthésiste doit systématiquement vérifier que le plateau n’est ni ouvert ni contaminé avant d’admettre le patient dans la salle d’opération. Cette précaution est essentielle pour éviter les risques liés à une contamination, mais elle peut également entraîner une perte de temps opératoire considérable.

Le programme SIPPE vise à offrir un soutien multidisciplinaire aux familles vulnérables ayant des enfants de 0 à 5 ans. Ces familles se trouvent en dessous du seuil de faible revenu et sont souvent sous-scolarisées ou socialement isolées. L’objectif du programme est d’encourager le développement global des enfants grâce à des services de promotion et de prévention individualisés, précoces, intensifs et de longue durée. Les rencontres de groupe jouent un rôle essentiel en brisant l’isolement des familles et en favorisant la création de réseaux, tout en offrant des connaissances aux parents.

Cependant, une problématique cruciale se pose : de nombreuses familles en situation de vulnérabilité nécessitent un soutien financier pour participer à ces groupes. Les coûts de déplacement en taxi ou en autobus doivent être pris en charge, et du matériel essentiel est fourni aux familles lors des rencontres. De plus, des trousses de prévention des blessures et des traumatismes à domicile sont distribuées pour garantir la sécurité des jeunes enfants. Le coût moyen de ces trousses est de 55$ par famille.

Sans le programme SIPPE, de nombreuses familles vulnérables ne pourraient pas participer aux groupes en raison de contraintes financières, ce qui les maintiendrait dans l’isolement et les priverait d’opportunités de réseautage et d’apprentissage. De plus, en l’absence de ressources pour sécuriser leur domicile, les enfants grandiraient dans un environnement moins sûr, augmentant ainsi les risques de traumatismes non intentionnels évitables.

Ce projet vise à développer un outil d’évaluation des besoins d’apprentissage en matière de prévention de problèmes de santé cardiovasculaire pour les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI).

Les personnes ayant une DI rencontrent des obstacles à l’accès aux soins préventifs et aux services de promotion de la santé depuis des décennies. Elles sont plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé, en particulier de maladies cardiovasculaires, en raison de leur style de vie sédentaire et de leurs habitudes alimentaires. La pandémie de COVID-19 a exacerbé ces problèmes en provoquant des changements dans les habitudes alimentaires et la diminution de l’activité physique.

L’accessibilité aux interventions éducatives en matière de santé pour les personnes ayant une DI est limitée. Les programmes existants ne sont pas adaptés à leurs besoins, et il existe un manque d’outils spécifiques pour évaluer leurs besoins en matière de prévention des maladies cardiovasculaires.

Sans cet outil d’évaluation des besoins, les personnes ayant une DI continueront à être confrontées à des inégalités en matière de soins de santé préventifs. Le risque de maladies cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé chroniques restera élevé.

Le laboratoire de Gatineau fait actuellement face à un problème majeur. L’analyse des chaînes légères libres, essentielle pour diagnostiquer et traiter le myélome multiple, est envoyée à un laboratoire de référence à Montréal. Malheureusement, les délais pour obtenir les résultats sont extrêmement longs, atteignant en moyenne 3 à 4 mois. Cette attente prolongée entraîne des retards significatifs dans la prise en charge des traitements des patients atteints de myélome multiple (Le myélome multiple est un cancer de la moelle osseuse caractérisé par la prolifération anormale de cellules plasmatiques malignes, entraînant la formation de tumeurs multiples dans les os et des atteintes systémiques).

Qu’est-ce que l’analyse des chaînes légères libres ? L’analyse des chaînes légères libres est importante pour le diagnostic, le suivi et la gestion du myélome multiple. Une augmentation significative des chaînes légères libres peut indiquer une progression de la maladie ou une réponse au traitement. Les médecins utilisent ces tests pour évaluer la charge de la maladie, surveiller l’efficacité du traitement et ajuster le plan de traitement en conséquence.

Pour remédier à cette situation, il est impératif d’acquérir un analyseur pour la production des chaînes légères libres à même les laboratoires du CISSS de l’Outaouais. Cette technologie permettra de réaliser les analyses sur place, fournissant ainsi des résultats beaucoup plus rapides. Le test des chaînes légères libres sériques est essentiel pour diagnostiquer et surveiller le myélome multiple, et sa réalisation en interne améliorera considérablement la réactivité et l’efficacité des soins.

Présentement, les retards dans le diagnostic peuvent générer le développement de dommages rénaux irréversibles ou de fractures pathologiques chez certains patients. De plus, les traitements coûteux et potentiellement toxiques pourraient être poursuivis inutilement pendant plusieurs mois en raison des résultats retardés, mettant ainsi en danger les patients et entraînant des dépenses financières excessives pour le CISSS de l’Outaouais.

Actuellement, le laboratoire de cytologie du CISSS de l’Outaouais est confronté à un problème sérieux : un retard considérable dans l’analyse des tests Pap, de l’ordre de 7 mois. Cela représente plus de 10 000 prélèvements sur lame à traiter, alors que la cible ministérielle est de seulement 3 mois. Cette situation est particulièrement inquiétante pour la santé publique et le programme de dépistage du cancer du col de l’utérus. Le principal problème réside dans le manque criant de ressources humaines, retardant les processus d’analyse.

Face à cette situation, l’équipe de gestion du laboratoire du CISSS de l’Outaouais propose une solution novatrice : un système complet de dépistage du cancer du col de l’utérus, grâce au test Pap liquide (ThinPrep).

Qu’est-ce qu’un test Pap liquide ? Pour ce test, l’échantillon de cellules cervicales est prélevé de la même manière que lors du test Pap conventionnel, à l’aide d’une spatule ou d’une brosse. Toutefois, au lieu d’être transféré directement sur une lame, l’échantillon est d’abord placé dans un milieu liquide spécialement conçu à cet effet (solution de transport). Cela permet de mieux préserver les cellules et d’éviter leur dispersion.

Le test Pap liquide (ThinPrep) permet donc une meilleure préservation des cellules, ce qui peut améliorer la qualité de l’échantillon et réduire le nombre d’échantillons ininterprétables.

• Il offre une sensibilité légèrement supérieure à celle du test Pap conventionnel, ce qui signifie qu’il peut détecter plus efficacement les cellules précancéreuses ou cancéreuses.
• Les résultats du test Pap liquide peuvent être utilisés pour effectuer des tests moléculaires supplémentaires, tels que le dépistage du virus du papillome humain (VPH), si nécessaire.
• Il est moins susceptible de produire des résultats faussement négatifs en raison de la meilleure préservation des cellules.

La solution proposée se détaille de la façon suivante :

1. Un seul prélèvement liquide pour les tests cytologiques (test Pap) et moléculaires, offrant un confort accru pour la patiente (en raison de la réduction de la sensation de grattage et d’irritation).
2. Utilisation de l’analyseur moléculaire capable de traiter 275 tests en seulement 8 heures.
3. Tri automatique des échantillons, n’envoyant que les échantillons positifs pour le VPH vers l’analyseur de transfert des échantillons, éliminant ainsi le transfert manuel des échantillons sur les lames.
4. Utilisation de l’analyseur automatisé ThinPrep pour préparer les lames à partir du milieu liquide.
5. Coloration des lames.
6. Lecture des lames par un cytotechnologiste.

Il est à noter que cette procédure sera également utilisée pour les analyses de cytologie urinaire.

La non-réalisation de ce projet pourrait entraîner des conséquences graves pour les femmes et la santé publique en général. Les retards importants dans le diagnostic causent ; des retards significatifs dans le diagnostic du cancer du col de l’utérus pour les femmes, une augmentation du risque de complications médicales et de traitements plus agressifs, diminution de la qualité des soins offerts aux femmes de l’Outaouais, en plus de mettre une pression accrue sur les équipes existantes.

Lors d’une endoscopie, les infirmières doivent effectuer une surveillance clinique continue, ce qui implique une évaluation constante et attentive des paramètres de santé du patient, ainsi que de l’équipement de surveillance. Cependant, présentement, les soins prodigués en endoscopie ne comprennent pas de monitoring cardiaque en continu, ce qui ne permet pas de respecter les normes ministérielles en matière de surveillance des signes vitaux.

Pour garantir la sécurité des patients, il serait nécessaire d’acquérir un nouveau moniteur cardiaque permettant une surveillance en continu, avec une lecture des paramètres de santé seconde par seconde. Cette surveillance est essentielle, notamment lorsque la sédation-analgésie implique l’utilisation d’anesthésiques généraux tels que le propofol, qui n’ont pas d’antagoniste (substance ou un médicament qui agit pour s’opposer ou bloquer les effets d’une autre substance ou d’un médicament spécifique dans le corps). Ces anesthésiques généraux peuvent être administrés en combinaison avec d’autres médicaments ayant un effet dépressif sur le système nerveux central. Il est courant d’utiliser cette médication en endoscopie, c’est pourquoi une surveillance clinique continue doit être fait et inclure un monitorage cardiaque ainsi que la capnographie.

Actuellement, les soins en endoscopie ne respectent pas les normes et les exigences ministérielles en matière de pratique clinique, notamment en ce qui concerne la surveillance cardiaque continue.