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Au sein des établissements du CISSS de l’Outaouais, il y a une grande demande pour plusieurs petits équipements essentiels à la réalisation des tâches récurrentes effectuées par les professionnels de soins. Actuellement, plusieurs appareils sont partagés entre les départements. Ce partage d’équipements n’est pas optimal, puisqu’il nécessite des déplacements dans d’autres départements ou sur d’autres étages entraînant une diminution du temps accordé aux patients. De plus, l’utilisation partagée et les déplacements augmentent les contacts inutiles et le risque de contagion.

Afin d’augmenter l’efficacité et la productivité, un inventaire des besoins en petits équipements essentiels a été réalisé pour chacune des installations :

Pierre-Janet

Un total de 35 appareils comprenant entre autres :

• concentrateurs d’oxygène,
• ensembles d’otoscopes,
• moniteurs de signes vitaux,
• nébuliseurs,
• saturomètres portatifs,
• thermomètres électroniques portatifs avec sonde rectale,
• fauteuils roulants,
• lampe gynécologique,
• support mural avec otoscope,
• table d’examen,
• balances électroniques
• sphygmomanomètres automatiques

Engagement de la Fondation Santé Gatineau : 21 600 $

Lorsque la santé et la vie d’une personne est en jeu, l’accès rapide aux outils est crucial. Actuellement, certains outils essentiels sont limités en disponibilité et ne sont pas toujours à portée de main. Par exemple, pendant des procédures telles que la coronarographie et l’angioplastie cardiaque, un patient peut subir un choc cardiogénique: une situation critique souvent causée par une rupture artérielle ou une tamponnade cardiaque.

Dans ces cas, l’appareil d’échographie devient un outil crucial, mais les cliniciens doivent se déplacer vers une autre unité pour en obtenir un. Cette démarche prend de précieuses minutes pour le patient instable, nécessitant un traitement rapide afin d’éviter des conséquences irréversibles.

Afin de remédier à ce scénario, la solution est d’intégrer un appareil d’échographie portatif directement dans la salle d’hémodynamique. Cette initiative vise à minimiser les retards liés à la recherche de l’équipement nécessaire, assurant ainsi une réponse plus rapide et plus efficace aux urgences cardiaques. La disponibilité immédiate de l’appareil d’échographie au chevet permettra aux cliniciens d’effectuer des évaluations en temps réel, facilitant ainsi des décisions médicales éclairées et une intervention rapide. Cette intégration de l’échographie portative dans la salle d’hémodynamique s’avère cruciale pour optimiser les soins, réduire les délais d’intervention et améliorer les résultats pour les patients confrontés à des situations cardiogéniques urgentes. En fin de compte, cet ajout contribuera à renforcer l’efficacité des procédures médicales, offrant une solution pratique pour les professionnels de la santé confrontés à des urgences cardiaques aigües.

Les Fonds jeunesse de la Direction de la Protection de la jeunesse au CISSS de l’Outaouais servent à financer des projets personnels de jeunes hébergés en centre de réadaptation ou en famille d’accueil. Les besoins sont variés : développement des compétences ou de l’autonomie, santé et bien-être, sorties et activités scolaires, bourse d’études ou soutien à l’apprentissage. 

 FAIRE UNE DIFFÉRENCE, ICI, CHEZ NOUS

Grâce à vos dons :

• Aidez un jeune à poursuivre ses études postsecondaires;
• Permettez à un enfant en grand besoin mais, dont la famille a des moyens financiers limités d’obtenir du tutorat et possiblement éviter le décrochage scolaire;
• Permettez à un jeune de participer à un camp de jour ou une sortie scolaire;
• Permettez à une adolescente de s’offrir une robe pour son bal de finissants;
• Permettez à une enfant de recevoir des soins dentaires non-couverts;                                              
• Permettez à un adolescent en centre de réadaptation d’obtenir des lunettes adaptées à sa vue;
• Aidez un enfant à se procurer du matériel scolaire;
• Aidez un jeune adulte à acheter des effets pour son premier appartement;
• Permettez à un jeune de participer au tournoi de basket;
• Permettez à une fillette de s’inscrire à des cours de ballet;
• Permettez d’offrir les soins essentiels à Brao afin qu’il puisse offrir un sentiment de sécurité et de réconfort aux jeunes qu’il rencontre.

Depuis son déménagement, la clinique de premiers épisodes psychotiques (PEP) est confrontée à un défi majeur : l’indisponibilité des équipements médicaux essentiels, car ils devaient rester à leur ancienne adresse.

Sans ces équipements, ils ne peuvent pas fournir des soins infirmiers de qualité à leurs patients. Malheureusement, le coût de ces équipements dépasse largement le budget clinique. Ils ont un besoin critique de :
1. Une table d’examen multifonctionnelle : Cette table permettrait aux patients de recevoir leurs injections ou leurs prises de sang dans un environnement confortable et sûr, sans avoir à utiliser plusieurs chaises pour se coucher, ce qui est actuellement le cas.
2. Un moniteur de signes vitaux : Cet appareil serait vital pour évaluer rapidement et précisément l’état de santé des patients, améliorant ainsi leur suivi médical et garantissant des soins adaptés à leurs besoins.

Sans ces équipements, les patients continueront à recevoir des soins de qualité inférieure. De plus, les infirmiers et infirmières courent le risque de blessures et de douleurs liées à l’ergonomie inadéquate de leur environnement de travail.

Pour de nombreuses femmes, la gestion des contractions, lors d’un accouchement, est beaucoup plus sereine lorsqu’elles peuvent bouger. Pour les femmes qui n’ont pas recours à la péridurale, être en mouvement, se déplacer et avoir une liberté dans le positionnement leur permettent de mieux maintenir le contrôle sur la situation et ainsi vivre une expérience bien plus agréable, lors d’un moment de vie aussi important. Par la même occasion, en offrant une diversité de façons d’expérimenter l’accouchement, le CISSS de l’Outaouais est en mesure d’encourager une méthode naturelle de donner naissance.

C’est pourquoi un équipement comme la chaise Multitrac prend tout son sens. Celle-ci permet, entre autres, la possibilité aux femmes enceintes en phase “travail” d’adopter différentes positions physiologiques pouvant soulager la douleur, tout en faisant équipe avec la gravité afin de faciliter la descente du bébé. Cet outil transformera l’expérience des femmes enceintes en Outaouais.

Actuellement, au centre hospitalier de Hull, nos aînés en attente de relocalisation n’ont pas accès à un salon des usagés. Comme alternative, les spécialistes ont décidé d’installer ces usagés au-devant du poste des infirmières. Cependant, dans cette réalité, le confort de ces derniers se voit très limité.

C’est pourquoi l’achat de deux fauteuils berçants s’avère avantageux à différents niveaux. Puisque nos aînés aiment bien se bercer, ces chaises leur apporteraient un certain divertissement tout en occupant leur quotidien. De plus, ce mouvement de va et vient leur crée un sentiment de bien-être et contribue à leur détente.

Il est fréquent de constater que ces usagers se retrouvent en perte d’autonomie et manquent souvent de force pour marcher. L’action de se bercer et le mouvement de bascule, avec les pieds, vient renforcir les muscles et influencer leur motricité. En plus d’être une occupation physique, l’action de se bercer occupe également le mental ce qui peut être vraiment bénéfique chez ces usagés.

Ensemble, apportons du confort et du divertissement à nos aînés!

Tout usager des hôpitaux de la région a droit d’être desservi avec respect et dignité. Actuellement, aucun bain n’est disponible aux soins palliatifs de l’hôpital de Hull. Il est donc difficile, pour les patients à mobilité réduite ou en douleur, de recevoir des soins d’hygiène complets comme il se doit. Non seulement l’usager se retrouve, trop souvent, négligé mais le risque de blessure du professionnel, prodiguant les soins, se voit significativement augmenté puisqu’il doit fréquemment aider le patient à se déplacer.

C’est pourquoi une douche mobile du type “wishower” serait la solution tout indiquée pour ce type de réalité. Puisque cette pièce d’équipement est facile à utiliser et surtout à déplacer, non seulement les professionnels mais également les usagers en seraient avantagés. Sans oublier que cet appareil est muni d’un système intégré de décontamination. Ainsi ces derniers se voient recevoir des soins complets, à même leur lit, dans leur intimité, et les experts sont en mesure d’offrir les soins sans risque de s’y blesser.

L’unité de soins intensifs de l’Hôpital de Gatineau est une unité semi-ouverte de 4 lits qui joue un rôle régional crucial, couvrant une gamme étendue de spécialités médicales telles que l’ORL, la cancérologie, l’urologie, la gastroentérologie, la santé mentale, la pédiatrie et la gynécologie-obstétrique dans la région de l’Outaouais. Cependant, elle souffre depuis longtemps d’un manque chronique de lits en soins intensifs. Actuellement, le taux d’occupation de l’hôpital est très élevé. De plus, les hôpitaux de Maniwaki et de Papineau sont souvent contraints de refuser l’accès faute de personnel qualifié aux soins intensifs depuis près de 2 ans.

L’achat d’équipement pour 2 stations de monitorage devient donc une priorité afin d’offrir des soins de qualité et de maintenir l’excellence des services de cette unité. Ce type d’équipement permet la surveillance, l’affichage, la révision, le stockage et l’alarme de multiples paramètres physiologiques des patients. Celui-ci est donc essentiel pour prévenir, contrôler et détecter hâtivement les variations des paramètres physiologiques de ces usagers. Ainsi, il rend possible l’évaluation des répercussions des actions des professionnels de l’unité, guide les traitements et améliore les chances de récupération des patients.

Sans cet équipement, leur capacité à fournir des soins intensifs efficaces sera compromise. Le personnel sera limité dans les admissions en soins intensifs et cela risque de mettre en danger la vie des patients. De plus, la capacité à assurer une prise en charge optimale sera réduite, ce qui pourrait entraîner des complications supplémentaires pour les patients.

La Direction des programmes jeunesse a reçu le mandat de rouvrir le CSAPO à l’automne 2022, maintenant appelé la Clinique 0-17 ans. Cette clinique offre une alternative à la consultation à l’urgence pour les enfants de 0 à 17 ans qui n’ont pas de médecin de famille ou d’infirmier praticien de première ligne. Elle est référée par diverses sources, y compris le 811, le GAP, les urgences pour les patients de priorité 4 et 5, ainsi que les infirmières des services de périnatalité communautaire et hospitalière.

Les locaux de la Clinique 0-17 ans se trouvent au 500 boulevard de l’hôpital, mais ils posent actuellement des problèmes en raison de leur petite taille et de l’équipement désuet. Un rapport de santé et sécurité au travail datant du 14 septembre 2022 a identifié plusieurs risques pour le personnel et les patients, notamment des problèmes de posture en raison du manque d’espace, un accès difficile aux espaces de travail, des risques biologiques, et des risques de blessures. De plus, les tables d’examen actuelles ne sont pas réglables en hauteur, ce qui augmente les risques de blessures pour les patients et le personnel soignant. Certaines tables sont en mauvais état, et le matériel est cassé, ce qui compromet la prévention des infections. Dans certaines salles, il n’y a même pas de tables d’examen, mais plutôt des matelas posés sur des comptoirs.

Pour remédier à cette situation, l’acquisition de nouvelles tables d’examen pour la Clinique 0-17 ans est indispensable. Un total 3 tables d’examen médical et de 2 tables d’examen infirmier devront être acquises. L’obtention de ces tables permettrait d’améliorer la qualité et la sécurité des soins pour les patients et le bien-être des employés.

La clientèle de la Direction de la Santé Mentale et Dépendances vit souvent de grandes périodes de vulnérabilité où la sécurité et l’intégrité de la personne peuvent être comprises. Régulièrement, les usagers se retrouvent en situation de crise psychosociale ou psychiatrique, période de rechute en dépendance, perte de logement, etc. Les partenaires du milieu (organismes communautaires, entreprises locales, etc.) sont sollicités pour venir en aide par diverses formes de dépannage et de soutien. Parfois, ces clients et leurs besoins ne correspondent pas aux critères d’admissibilité des organismes, ou encore à leur offre de service.

La situation de cette clientèle nécessite souvent une réponse rapide en contexte d’urgence et il n’est donc pas toujours possible pour les partenaires de milieu d’agir selon la rapidité que la situation requiert.

Ce projet a pour but de créer un fond d’aide d’urgence afin de répondre aux situations qui ne peuvent être répondues ou ne correspondent pas à l’offre de services des partenaires de la communauté.

Le programme SIPPE vise à offrir un soutien multidisciplinaire aux familles vulnérables ayant des enfants de 0 à 5 ans. Ces familles se trouvent en dessous du seuil de faible revenu et sont souvent sous-scolarisées ou socialement isolées. L’objectif du programme est d’encourager le développement global des enfants grâce à des services de promotion et de prévention individualisés, précoces, intensifs et de longue durée. Les rencontres de groupe jouent un rôle essentiel en brisant l’isolement des familles et en favorisant la création de réseaux, tout en offrant des connaissances aux parents.

Cependant, une problématique cruciale se pose : de nombreuses familles en situation de vulnérabilité nécessitent un soutien financier pour participer à ces groupes. Les coûts de déplacement en taxi ou en autobus doivent être pris en charge, et du matériel essentiel est fourni aux familles lors des rencontres. De plus, des trousses de prévention des blessures et des traumatismes à domicile sont distribuées pour garantir la sécurité des jeunes enfants. Le coût moyen de ces trousses est de 55$ par famille.

Sans le programme SIPPE, de nombreuses familles vulnérables ne pourraient pas participer aux groupes en raison de contraintes financières, ce qui les maintiendrait dans l’isolement et les priverait d’opportunités de réseautage et d’apprentissage. De plus, en l’absence de ressources pour sécuriser leur domicile, les enfants grandiraient dans un environnement moins sûr, augmentant ainsi les risques de traumatismes non intentionnels évitables.

Certains traitements de chimiothérapie ont comme effet secondaire la perte de cheveux des patients(es). Selon les récentes avancées technologiques, il est démontré que l’utilisation de casques réfrigérants sur le cuir chevelu à toutes les séances de traitement réduit considérablement cet effet secondaire indésirable. Grâce à un premier projet réalisé en 2020, le Centre de cancérologie de l’hôpital de Gatineau détient déjà un casque réfrigérant.

En revanche, la demande est grandissante auprès de la clientèle de chimiothérapie qui apprécie énormément les bienfaits qui ont déjà fait leurs preuves. Le nombre d’appareils limite son utilisation à une plus grande clientèle et crée de l’anxiété chez ceux et celles qui l’utilisent depuis le début de leur traitement, car ils craignaient, en cas de bris par exemple, d’avoir à poursuivre sans en faire l’usage.

Au sein de l’unité des soins intensifs de Gatineau, une manœuvre exigeante s’impose lorsque vient le temps de mobiliser les usagers ayant des problèmes respiratoires. Dans les chambres étroites, le personnel utilise un lève-personne portatif et ils réalisent l’opération en s’adaptant au confinement des chambres et en essayant de respecter les normes de sécurité. À ces défis s’ajoute une limitation au niveau de la main-d’œuvre, comptant parfois seulement deux infirmières physiquement accessibles pour assurer les soins et la mobilisation des usagers. Ces conditions représentent un grand risque étant donné que les usagers sont souvent reliés par des fils au moniteur cardiaque, qui sont reliés à un ventilateur. Ces fils et ces tuyaux augmentent les risques d’accident de mobilisation par l’entremise du lève-personne portatif. 

 Des six chambres du département des soins intensifs de Gatineau, aucune d’entre elles n’est munie d’un lève-personne au plafond. Donc, le but est d’intégrer quatre lève-personnes accessibles. Cette accessibilité sera apaisée par le personnel face à la crainte grandissante qu’est la mobilisation précoce de la clientèle. Ainsi, que l’usager soit intubé ou trachéotomisé, il mérite d’être mobilisé au fauteuil le plus rapidement possible, et ce, par l’entremise d’un lève-personne. 

 Le département des soins intensifs tient à cœur l’optimisation des soins à la clientèle, ce qui est assuré, notamment, par l’efficacité de leurs équipements. Selon les données probantes, l’accessibilité du lève-personne a pour conséquence une mobilisation précoce des usagers des soins intensifs engendrant une meilleure récupération pulmonaire, une diminution des escarres de décubitus, une diminution des risques de développer une maladie nosocomiale, permettant aussi d’augmenter le tonus musculaire et surtout favorisant un sevrage ventilatoire, diminuant le temps d’hospitalisation aux soins intensifs. 

 Certes, la présence de lève-personne au plafond favorisera le travail du personnel administrant des soins chez une clientèle à haut risque d’évènement accidentel. En effet, en utilisant un lève-personne sur rail au plafond, le risque d’accident serait diminué de façon significative autant pour les usagers que pour le personnel soignant. En effet, en cas d’urgence, le repositionnement au lit avec un lève-personne au plafond se fait plus rapidement. 

Pour les citoyens de l’Outaouais à risques de problème cardiaque, la liste se fait de plus en plus longue avant de pouvoir passer le test MIBI persantin ou celui du tapis roulant. Ces derniers sont la seule option non invasive actuellement disponible. Les patients peuvent présentement attendre jusqu’à deux ans avant de pouvoir les compléter.

Les spécialistes sont convaincus qu’une autre option de stratification du risque cardiovasculaire, par l’entremise d’une échographie cardiaque lors d’une épreuve d’effort sur bicyclette ergométrique, serait plus avantageuse pour la population de l’Outaouais.
En effet, cette option ; l’Ergocycle, est celle qui permettra de réaliser les tests plus rapidement et à moindre coût, nécessitant peu de ressource additionnelle en termes de technologue et avant tout, de faire diminuer significativement la liste d’attente en médecine nucléaire.

L’échocardiographie d’effort sur ergocycle réduira, non seulement, le délai d’attente pour le diagnostic non invasif de la maladie coronarienne mais permettra également à certains patients aux atteintes graves d’être diagnostiqués à temps pour leur apporter un traitement potentiellement salvateur. Ce type d’examen peut aussi évaluer d’autres maladies cardiaques comme les valvulopathies ainsi que les cardiomyopathies hypertrophiques, ce que le MIBI ne peut faire.

L’Outaouais est la seule région du Québec à ne pas être dotée d’un tel équipement et c’est pour ces différentes raisons que l’achat d’un Ergocycle est tout indiqué.

D’une façon générale, les proches sont les personnes qui apportent un soutien significatif à l’usager touché par une maladie limitant l’espérance de vie. Avec le personnel en santé et services sociaux, ils demeurent au coeur des soins psychologiques prodigués aux usagers.
En conséquence, les soins palliatifs de fin de vie visent non seulement à soulager la
souffrance et à améliorer la qualité de vie des malades, mais aussi celle de leurs proches. Ces derniers doivent d’abord être considérés par les fournisseurs de services comme un client qui a besoin de soutien et d’accompagnement pendant cette étape difficile.

Le soutien aux proches peut avoir pour objet de préserver leur capacité de maintenir une relation interpersonnelle avec l’usager, il est donc essentiel de leur procurer un espace adéquat pour leur permettre de recharger leurs batteries, de bien dormir, mais surtout d’être informés rapidement et de participer activement aux discussions et aux décisions.

Cependant, le salon des familles dédié aux proches est actuellement situé au 3e étage de l’Hôpital de Hull loin des chambres de soins palliatifs du 6e, donc rarement utilisé par ceux-ci. Cette distance les empêche non seulement d’apporter leur soutien émotionnel, mais surtout d’avoir un répit, un temps de repos bien mérité. Aussi, nous voulons rapatrier ce salon à proximité des chambres dédiées en soins palliatifs puis rehausser la qualité et le décor pour le rendre invitant et chaleureux en y ajoutant, par exemple, des fauteuils confortables, une machine à café, des habillages de fenêtres, une table et des chaises, un accès WI-FI, etc.

Notre objectif est d’offrir un meilleur soutien aux proches des personnes atteintes d’une maladie incurable afin d’améliorer leur confort, leur dignité et la qualité de leur expérience. Ce projet compensera, à coup sûr, leur stress et leur fatigue accumulés en
raison de leur implication émotionnelle et de l’aide qu’ils apportent aux usagers. En somme, nous voulons offrir aux proches un service optimisé et un espace de qualité afin de les aider à traverser ces moments difficiles. Pour y parvenir, nous avons besoin de la collaboration et de l’engagement de notre communauté.