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Au CHSLD Ernest-Brisson, il y avait une pénurie de fauteuils de confort pour les résidents. La plupart des fauteuils étaient cassés et ne pouvaient pas être réparés. Les résidents n’avaient pas de fauteuils confortables pour s’asseoir dans les espaces communs, ce qui les obligeait à utiliser des chaises droites ou pliantes.

L’acquisition de 10 fauteuils de confort adaptés aux besoins des résidents a remédié à cette situation. Ces fauteuils offrent maintenant un meilleur soutien et un confort aux résidents, tout en réduisant le risque de développer des plaies dues à une position assise prolongée. De plus, cela permet de créer un espace commun agréable et équipé de fauteuils confortables pour les activités et le repos.

Avant cette acquisition, les résidents continueaient à utiliser des chaises inadaptées, ce qui augmentait leur risque de développer des plaies et de subir des chutes lors des transferts. De plus, l’absence d’un espace commun adéquat affectait négativement leur qualité de vie en limitant leurs possibilités de socialisation et de repos dans un environnement confortable.

La Fondation Santé Gatineau a contribué à l’achat de 37 lits à fonctions électriques avec 4 ridelles et à l’achat de 37 matelas préventifs.

C’est un investissement total de 185 000 $ de la part de la Fondation qui permettra de prévenir les chutes chez les résidents du CHSLD Renaissance.

Les enfants de la DPJ grandissent parfois dans un contexte où les parents n’ont pas les moyens de défrayer les coûts reliés à certains besoins de santé essentiels et de base, tels que les vêtements saisonniers, les uniformes, les soins dentaires non-couverts et les fournitures scolaires. Pour les jeunes hébergés en CRJDA, il arrive d’assister à un désengagement complet de l’autorité parentale, où ce sont les CRJDA (centres de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation) qui sont responsables de subvenir à leurs besoins en attendant un placement en famille d’accueil. Certains jeunes séjournent en CRJDA pendant de nombreuses années, car leurs problématiques rendent le jumelage en famille d’accueil difficile.

Afin d’assurer une meilleure qualité de vie à ces jeunes pour qui ces besoins non-comblés impactent considérablement leur vie, leur bien-être émotionnel et mental, il était primordial de créer un Fonds santé et bien-être.

Sans le fonds de soutien, la protection de la jeunesse n’était pas en mesure de répondre à l’ensemble de ces besoins pourtant très importants pour ces enfants. Les jeunes grandissant dans un contexte de désengagement complet de l’autorité parentale hébergés en CR évoluent dans une grande précarité financière, ayant des impacts sur leur bien-être et leur participation à des activités de socialisation et de développement. Cette situation peut leur générer de l’anxiété et des craintes. De plus, ils n’ont pas accès à des soins dentaires d’hygiène, ce qui pourrait leur causer des problèmes de santé buccale à l’âge adulte. Cette situation les rend à risque de retraits sociaux, de repli sur eux-mêmes et d’une faible estime de soi.