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Le Programme de dépannage et de soutien à la clientèle est un Fonds dont bénéficient notamment les familles et les personnes en difficultés ou en crise situationnelle. Il permet d’apporter une aide financière temporaire et facilite ainsi la poursuite de leur traitement ou du support psychosocial qu’elles reçoivent.

Voici quelques exemples d’aides financières accordées grâce à la contribution de la Fondation Santé Gatineau :

1. Une aide financière permettant à une mère monoparentale à faible revenu et ayant un enfant avec des difficultés de comportement, d’assumer des frais de gardiennage lors de périodes de répit ;

2. Frais d’inscription pour la participation à un programme d’activités de socialisation (projet Catamaran) pour jeunes vivant avec des difficultés. Le programme vise à faire vivre aux jeunes des expériences enrichissantes, à renforcir leurs habilités sociales et à leur permettre de créer des liens positifs, tout en offrant à la famille un moment de répit ;

3. Achat de bas de compression pour un patient à faible revenu souffrant de diabète sévère, ayant subi une amputation de la jambe et à risque de subir une amputation de sa 2e jambe si des mesures préventives ne sont pas prises ;

4. Remboursement de frais d’hébergement pour un couple avec peu de ressources financières vivant dans la Haute Gatineau. La dame doit accompagner son mari avec peu d’autonomie et gravement atteint par un cancer du cerveau, devant subir des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie à raison de 5 jours par semaine pour une durée d’un mois. Les aller-retours entre le domicile et le centre de cancérologie de Gatineau sont épuisants pour le couple et occasionnent des frais de transport élevés.

5. Achat d’équipement de base pour meubler une résidence pour un couple vivant sous le seuil de la pauvreté. Le couple a été victime de l’inondation de 2018 où ils ont perdu tous leurs effets personnels. La situation précaire du couple les a obligés à se reloger dans un autre milieu de vie, mais qui était insalubre et infesté d’insectes nuisibles. La prise en charge de ces usagers par le CISSS de l’Outaouais et le financement de la Fondation a permis au couple de retrouver un milieu de vie sain.

6. Achat d’un fauteuil roulant manuel pour une usagère à faible revenu et à risque élevé de chute.

Cet ensemble comprend tout l’équipement de secours nécessaire pour la réanimation pédiatrique. Cette acquisition donne au personnel médical les bons outils pour intervenir rapidement et efficacement dans des moments critiques, quand la vie d’un enfant est en jeu.

Les Fonds jeunesse de la Direction de la Protection de la jeunesse au CISSS de l’Outaouais servent à financer des projets personnels de jeunes hébergés en centre de réadaptation ou en famille d’accueil. Les besoins sont variés : développement des compétences ou de l’autonomie, santé et bien-être, sorties et activités scolaires, bourse d’études ou soutien à l’apprentissage.

La pandémie a eu un grand impact sur les plus démunis. Pour les jeunes provenant de familles en situation de grande précarité financière et avec des ressources limitées, les intervenants de la D.P.J ont été témoins d’un grand besoin de répit pour ces familles. Avec la fermeture des écoles, plusieurs enfants issus de ces milieux avaient grandement besoin de stimulation et de contacts sociaux ou étaient à risque de négligence parentale. L’investissement de la Fondation a permis à plusieurs enfants à risque de bénéficier d’un séjour dans différents camps de jour de la région.

Depuis tout récemment, tous les patients du Centre de cancérologie reçoivent une bouteille d’eau réutilisable, offerte gracieusement par la Fondation Santé Gatineau. En effet, les patients en chimiothérapie ont besoin de s’hydrater durant leur traitement et plusieurs patients doivent passer des examens qui requièrent d’avoir une vessie pleine. Les verres d’eau sont servis aux patients dans des gobelets de styromousse. L’utilisation d’une gourde graduée permettra non seulement de mieux calculer les quantités d’eau, mais également de réduire considérablement l’impact environnemental.

Chaque année, plusieurs enfants de notre région, sous la responsabilité des services sociaux québécois, ont à transporter leurs effets personnels. En effet, cette prise en charge par la DPJ signifie qu’ils doivent quitter leur domicile et se déplacer, parfois à plusieurs reprises, en plus des changements drastiques que cet évènement amène à leur quotidien.

Ce sont des rudes épreuves pour ces jeunes auxquels s’ajoute ce défi supplémentaire ; déplacer leurs biens avec des sacs à ordures.

Bien qu’ils répondent au besoin premier de transport, jusqu’au moment où ils percent, brisent et que les effets personnels de l’enfant se retrouvent au sol ou même dans la rue, l’utilisation des sacs à ordures porte une connotation négative. Ce moyen de transport nuit à l’estime de soi de ces jeunes, ajoute de la lourdeur à ces situations délicates tout en les faisant douter de la valeur de leurs biens et d’eux-mêmes.

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La Maison de naissance est un espace convivial qui accueille les femmes enceintes suivies par une sage-femme lors de leur accouchement. Elle comprend 5 chambres spacieuses avec bain thérapeutique, du matériel et autres équipements nécessaires pour faire face aux urgences. Au cours des années 2020 et 2021, ce sont plus 730 demandes d’inscriptions qui ont été soumises dont 487 femmes enceintes en suivi et 457 autres qui y ont débuté leur phase de travail. en 2022, ce service à la Maison de naissance gagne de plus en plus en popularité: plus de 813 demandes d’inscription ont été reçues.

La Maison de naissance n’était dotée d’une seule table de réanimation néonatale pouvant être déplacée d’une chambre à l’autre. Cette table, spécialement conçue pour la réanimation de bébé, est préparée et désinfectée à chaque naissance afin d’y prodiguer les soins d’assistance respiratoire ou de réanimation, au besoin.

Selon les statistiques, environ 10% des nouveau-nés nécessitent une assistance respiratoire à la naissance et moins de 1% ont besoin d’une réanimation complexe.

Bien souvent, il arrive que deux femmes soient simultanément en travail à la Maison de naissance et que leurs nouveau-nés nécessitent un recours à l’utilisation de la table de réanimation au même moment. L’équipe de la Maison de naissance devait, à ce moment, faire preuve de diligence et d’originalité pour affronter ces situations d’urgence. De surcroît, si cette unique table ne fonctionnait plus à cause d’une panne, l’équipe devait utiliser à un type de table de remplacement, désuet, qui ne répondait plus aux normes actuelles, ce qui contribuait à réduire l’efficience et la qualité des protocoles en assistance respiratoire. Dans ces contextes, il s’avèrait fort difficile de prodiguer les soins d’urgence à tous les nouveau-nés en ayant accès qu’à une seulement une table.

Afin de pallier ce manque de ressource, la Maison de naissance souhaitait s’équiper d’une nouvelle la table de réanimation de type Panda qui permet de faire le suivi de la respiration, de la fréquence cardiaque et de la saturation en oxygène des nouveau-nés nécessiteux et ce, de manière non-invasive et sans recours à du matériel médical additionnel. De plus, la table maintient la température corporelle idéale pour le nouveau-né puisqu’elle est chauffante.

À même la table de réanimation se trouve les systèmes de réanimation, de ventilation à pression négative et d’oxymétrie – ce qui représente tout l’équipement nécessaire pour pratiquer une intervention de réanimation sur un nouveau-né à haut risque. Par sa conception, la table contribue à la standardisation des protocoles de réanimation. Cette deuxième table est très innovante, compacte et assure tous ces soins sans matériel encombrant au-dessus du nouveau-né, sans alarme sonore qui contribue au stress des parents et du personnel soignant.

L’unité de néonatalogie de l’Hôpital de Gatineau accueille les nouveau-nés prématurés de 32 semaines de gestation et plus. Ces bébés prématurés et hospitalisés en néonatalogie ont besoin de matériel spécifique pour soutenir leur développement. Au stress de la naissance et de la prématurité s’ajoute le stress de l’environnement néonatal et des soins qui y sont prodigués. L’unité de néonatalogie était un environnement sur-stimulant pour l’enfant prématuré : il y avait beaucoup de lumière artificielle, de sons provenant des équipements médicaux et de mouvements de l’équipe de soins. L’exposition du cerveau immature de l’enfant à un environnement inadéquat à sa croissance (sur-stimulation motrice, sonore et visuelle) peut engendrer des séquelles importantes sur celui-ci tel que ;

• Des problèmes neurologiques à court ou à moyen terme;
• Des problèmes comportementaux tels que les troubles envahissants du développement;
• Etc.

Voilà pourquoi les soins de développement ont été mis sur pied afin de diminuer ces stimulus, recréer, autant que possible, le confort du milieu utérin et prévenir, en partie, ces effets néfastes. Cette nouvelle pratique de soins de développement vise à diminuer la sur-stimulation de ces nouveau-nés à une période où leur développement cérébral ne les y prépare pas. Ces soins visent un ensemble de stratégies favorisant, chez l’enfant prématuré, un développement harmonieux dans ses composantes physiques, psychologiques, comportementales et relationnelles. Ces pratiques permettent aussi d’intégrer rapidement les parents aux soins en vue de favoriser un attachement parents-enfant de meilleure qualité.

L’absence du matériel permettant de prodiguer les soins de développement aux nouveau-nés prématurés hospitalisés avait pour conséquence d’augmenter les risques associés à une telle hospitalisation face à leur santé immédiate et leur développement à long terme. En plus, il était possible que leur séjour d’hospitalisation en néonatalogie soit prolongé, ce qui a aussi un impact sur l’efficience du service.

Afin d’offrir ce type de soins, l’unité de néonatalogie de l’Hôpital de Gatineau devait faire l’acquisition de ces équipements :

• Coussin d’apaisement et de positionnement : permet de reproduire les mains des parents sur le bébé, l’apaiser lorsqu’il est seul ou en pleurs et sert de soutien pour le placer dans différentes positions.
• Tube kangourou avec fermeture éclair : permet la pratique sécuritaire du peau-à-peau et prévient les déplacements du positionnement du bébé durant ce moment.
• Coussin de positionnement en gel : reproduit l’univers utérin et permet le positionnement du bébé en position fœtale.
• Couvre-isolette : diminue l’exposition à la lumière lorsque le bébé est dans l’isolette tout en permettant une entrée de lumière évolutive selon l’âge développemental des grands prématurés (exemple noir total ou pénombre).

Tous les bébés de moins de 5kg nécessitent l’utilisation de services de transport et du matériel spécialisé d’où l’isolette, la civière de transport adaptées et le mécanisme d’attache, afin de permettre que les transferts soient effectués selon les normes de sécurité du transport ambulancier.

À défaut de ces équipements et de l’utilisation du matériel adéquat, la sécurité de ces nouveau-nés étant grandement compromise et constituait une entrave à la qualité des soins qui leur étaient prodigués durant de leur transport, car, la civière utilisée est celle de l’ambulance. Conçu pour un adulte, le harnais de celle-ci était bien trop grand pour maintenir sécuritairement des bébés souvent intubés, sous aide respiratoire ou qui reçoivent des solutés. Une fois attaché, l’observation du bébé était compromise : il était quasi impossible de voir son thorax pour surveiller ses mouvements respiratoires. Il était également difficile d’accéder au bébé pour prendre ses signes vitaux, pour l’ausculter, ajuster les solutés ou faire toute autre évaluation nécessaire. Pour utiliser une isolette de transport, il fallait l’installer directement sur la civière de l’ambulance. Celle-ci étant cousinée, il n’était pas évident d’attacher rapidement et sécuritairement une isolette.

Cette situation comportait non seulement son lot d’inconvénients, mais pouvait également provoquer une détérioration de l’état de santé des bébés transportés. Lors de circonstances particulières où chaque seconde compte, chaque délai supplémentaire pour préparer le nourrisson en raison du manque de matériel adapté pouvait causer un préjudice.

L’acquisition du matériel essentiel pour l’utilisation sécuritaire de l’isolette et de la civière grâce à la solution d’attache spécialisée permet maintenant de bien protéger le bébé lors du déplacement, de le maintenir au chaud et de suivre ses paramètres vitaux adéquatement. En plus, celui-ci est accessible par les hublots de l’isolette, permettant ainsi au personnel soignant d’effectuer les évaluations ou auscultations nécessaires lors du trajet. Quant à la civière de transport adaptée à l’isolette, elle permet d’apporter le matériel médical nécessaire afin de maintenir un œil sur le bébé durant son déplacement. De plus, grâce à ce matériel, le personnel soignant de l’hôpital peut installer le bébé dans son trajet bien avant de l’arrivée de l’ambulance sur le site, ce qui réduit les délais de transfert.

La solution d’attache assure que l’isolette soit adéquatement attachée à la civière ainsi que tout le matériel médical nécessaire soit transporté. Cette solution, conçue par des ingénieurs de la firme Technimount, est adaptée au matériel de monitorage des signes vitaux, aux respirateurs, aux bombonnes d’oxygène, etc., utilisés par l’installation. Elle est solidement fixée et ne se transforme pas en projectiles dangereux lors d’un éventuel accident puisqu’elle peut résister à une force d’impact de 39g. Il s’agit de la norme internationale la plus rigoureuse garantissant que le personnel soignant et le bébé transporté ne seront pas happés par le matériel, ni que l’isolette ne se détache pas de la civière lors d’un accident.

L’une des préoccupations constantes des Centres hospitaliers et de soins de longue durée (CHSLD) est de créer un environnement favorable afin de répondre de façon optimale aux besoins spécifiques de ses résidents en perte d’autonomie. Dans ces circonstances, il est indispensable de devoir recourir à des appareils d’assistance tels que les fauteuils roulants qui favorisent la mobilité des personnes qui rencontrent des difficultés à marcher.

Le CHSLD Lionel-Émond ne détenait qu’une petite quantité de fauteuils gériatriques manuels qui desservaient 260 résidents. Or, ce nombre de fauteuils était largement insuffisant pour répondre adéquatement à une clientèle grandissante en perte d’autonomie. En outre, certains résidents utilisaient des modèles de fauteuils de transport en cuir peu confortables et non adaptés à leurs besoins, ce qui augmentait le risque de chute et de blessure.

Pour favoriser aussi la sécurité, le confort et un milieu ergonomique pour les résidents, il
était essentiel de doter les CHSLD de fauteuils ajustables, polyvalents et surtout durables
afin d’assurer une meilleure liberté de mouvement et éviter les chutes et blessures.

Ce projet visait à augmenter la mobilité et l’autonomie des résidents en CHSLD. Afin d’offrir des équipements de fine pointe pour répondre adéquatement à leurs besoins tout en améliorant leur milieu de vie, il était nécessaire de faire l’acquisition de 6 fauteuils de mobilité Évolution et Dyn-Ergo. Les fauteuils mobiles de confort Dyn-Ergo répondent aux besoins de déplacement et/ou de positionnement et l’autopropulsion par les pieds assure une meilleure liberté de mouvement aux patients à risque de chutes. Ils réduisent l’agitation des résidents ayant des troubles cognitifs. De plus, l’apparence conviviale et le confort de ces modèles les rendent plus faciles à accepter pour le patient qu’un fauteuil roulant ou gériatrique.

Bien souvent, il arrive qu’un patient présente des
saignements inexpliqués, une hémorragie massive ou une thrombose. Pour déterminer la cause de ces anomalies, le médecin peut prescrire des examens de coagulation sanguine, essentiels pour la gestion ou l’évaluation d’un risque de saignement excessif qui menace la vie du patient. Pour ce faire, on utilise l’analyseur de coagulation, un appareil de laboratoire permettant de mesurer la capacité de solidification du sang.

Les laboratoires des Hôpitaux de Gatineau et de Hull détenaient qu’un analyseur de coagulation chacun fonctionnant au maximum de leurs capacités. En cas de bris ou de maintien d’un de ces équipements, les échantillons étaient placés dans des glacières puis acheminés vers l’autre site ou d’autres laboratoires externes tels que le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) pour une analyse approfondie. Ceci engendrait non seulement des coûts de transport supplémentaires, mais requierait des ressources humaines additionnelles,
malheureusement en pénurie dans nos hôpitaux. De surcroit, une prolongation du délai de diagnostic pouvait s’avérer néfaste pour le patient.

Afin de pallier ce manque de ressource, il était nécessaire de faire l’acquisition de 2 équipements de coagulation supplémentaires pour les Hôpitaux de Gatineau et de Hull. Un analyseur de coagulation étant un outil diagnostique crucial pour la gestion d’hémorragie massive, l’acquisition de ces équipements est maintenant un atout majeur dans l’amélioration de délai d’attente des résultats et permet également d’avoir une fluidité dans les services pour répondre adéquatement à la demande.

La Fondation Santé Gatineau s’efforce d’amasser des fonds, afin que le CISSS de l’Outaouais puisse prodiguer des soins de qualité, ici chez nous, pour protéger la santé et le bien-être de nos communautés.

La prévalence du cancer de la glande thyroïde étant grandissante et les investigations nécessaires pour le suivi des patient.es, les nombreuses demandes d’échographies apportaient un poids important sur les ressources existantes. Malheureusement, ce service était limité par l’emprunt de l’appareil d’échographie en oncologie, ce qui rendait son accessibilité plus difficile.

Afin de faciliter l’accès, la clinique externe souhaitait s’acquérir d’un appareil d’échographie, qui serait utilisé conjointement par les services d’ORL (oto-rhino laryngologie) et d’endocrinologie, soit deux secteurs travaillant en étroite collaboration dans la prise en charge et le suivi des personnes atteintes de ce type de cancer.

La disponibilité de l’appareil, lorsque le besoin se présente, permet maintenant d’accroître la qualité de prise en charge des patient.es. De plus, l’appareil peut assurer la surveillance de pathologies thyroïdiennes en général et des aires ganglionnaires, de manière à mieux repérer les personnes à risque de cancer de la glande thyroïde.

En ajoutant cette ressource technologique, ils peuvent également avoir une offre de service unique dans notre région grâce à un partenariat ORL/endocrinologie bien établi.

La psychose, tout comme la majorité des maladies somatiques et psychiatriques, se manifeste à la suite de l’apparition d’un ‘’stresseur’’ chez une personne déjà susceptible de développer ce type de maladie. Son apparition peut être insidieuse sans aucun facteur précipitant, mais dans la grande majorité des cas, plusieurs ‘’stresseurs’’ peuvent être identifiés: consommation de substance, stress au travail/étude (anxiété de performance), imprévu dans la vie, rupture amoureuse, déménagement/immigration, etc.

Une des principales difficultés lors des premières rencontres avec un patient est qu’il soit ouvert aux hypothèses biomédicales pour expliquer la survenue de leurs symptômes. En effet, un traitement médicamenteux n’est justifié que si cette hypothèse est considérée. Leurs expériences inhabituelles sont réelles et toute opinion pouvant suggérer le contraire – telle qu’une discussion maladroite du professionnel à propos des « symptômes » et/ou de diagnostics – peut être perçue comme une invalidation de leur vécu, de leur crédibilité/honneur et parfois même de leur identité entière.

Identifier, déterminer et décrire les symptômes sont souvent un défi autant pour la personne que pour le clinicien. Il a été démontré que la prise en charge précoce des patients souffrant de troubles psychotiques de même que l’utilisation de la psychoéducation en complémentarité avec la thérapie améliorent leur pronostic. Plus rapides sont la compréhension et l’acceptation de la maladie, meilleure est l’adhésion au traitement de même que l’espoir d’un rétablissement.

L’absence d’un programme de soins rapide et susceptible d’accroître l’adhésion au traitement pour les adolescents et les jeunes adultes aux prises avec un premier épisode psychotique leur causait préjudice puisqu’elle peut mener à une chronicisation de la maladie et réduisait l’espoir de rétablissement. Cette situation menait aussi inévitablement à la complication de la maladie en plus de contribuer au désespoir de l’entourage des patients avant que ceux-ci puissent recevoir les soins requis.

Un nouvel outil psychoéducatif sur la psychose a été développé par une équipe du CISSSO (Pierre-Janet). L’outil a été adapté à la population visée, soit des adolescents/jeunes adultes vivant le fracas d’une maladie grave à un moment important dans leur développement social, émotif et intellectuel. Ces jeunes ont besoin de comprendre ce qui leur arrive et connaître les moyens pour gérer cet événement marquant qui entraîne des conséquences sur leur fonctionnement psychosocial. Ainsi, l’outil transmet aux patients, par l’entremise d’affiches papier lors de séances de thérapie individuelle, des informations sur la maladie, les traitements et le potentiel de rétablissement. Le patient peut utiliser l’outil de façon autonome à domicile et la famille peut en bénéficier. L’outil se veut non stigmatisant et cherche à faire de l’enseignement sur la maladie, en tenant compte des préférences de traitement du patient.

La recherche, qui se réalisait depuis 2016, consistait à évaluer l’impact de ce nouvel outil.

La demande régionale en matière de polysomnographie, examen le plus complet et celui de choix pour évaluer les troubles respiratoires du sommeil, est très grande. La liste d’attente comprenait plus de 4 000 patients. Le temps d’attente était long, les usagers se tournaient bien souvent vers le privé afin d’obtenir leur examen. Les études du sommeil n’étant pas couvertes par les assureurs, elles n’étaient donc pas financièrement accessibles à tous.

Ce projet visait à faire l’ajout de 6 appareils ambulatoires en polysomnographie, ce qui permet maintenant de réaliser près de 2 000 études additionnelles de polysomnographie diagnostiques et thérapeutiques et de plus amples diagnostique pour l’apnée du sommeil.

L’Hôpital de Hull est le centre hospitalier qui détient la mission neurologique au CISSS de l’Outaouais. L’unité de soins intensifs du centre est donc l’endroit où la clientèle instable est admise.

Les neurologues et intensivistes utilisent l’examen d’électro-encéphalogramme en continu pour la clientèle de l’unité de soins intensifs, notamment pour les cas de status epilepticus (lorsque des crises d’épilepsie surviennent successivement sans temps de récupération ou lors d’une crise qui dure plus de 30 minutes). L’appareil permet un diagnostic précis, juste et une titration optimale de la médication à administrer.

Le monitorage EEG n’était pas disponible de soir ou de nuit, car l’appareil était utilisé en polysomnographie. L’usager necéssitant ce soin devait donc, à l’occasion, être transféré à Montréal afin que ce monitorage puisse être fait sur plusieurs jours.

Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus mortel au Québec après celui du poumon. Afin d’améliorer la survie pour ce type de cancer, le gouvernement a mis en place le programme québécois de dépistage. La colonoscopie est l’examen diagnostique préconisé pour les usagers à risque élevé.

Le nombre de colonoscopes était limité, ce qui entraînait une surutilisation de ceux-ci, engendrant davantage de bris et limitant ainsi leur accessibilité.